Le solstice d’hiver marque un moment clé dans le cycle de la nature : la nuit la plus longue de l’année et le retour progressif de la lumière. En 2024, ce phénomène astronomique se produira le 21 décembre. C’est une période idéale pour ralentir, s’ancrer et poser des intentions pour la saison à venir.
Qu’est-ce que le solstice d’hiver ?
Le solstice d’hiver, du latin solstitium (le « soleil arrêté »), correspond au moment où le soleil atteint son point le plus bas sur l’horizon. Il offre la journée la plus courte et la nuit la plus longue de l’année. Cet événement symbolise à la fois un aboutissement et un nouveau départ : la fin d’un cycle d’obscurité et le retour progressif de la lumière.
Dans la tradition celtique, célébrons YULE
Dans de nombreuses traditions anciennes, Yule est une célébration du renouveau. Le solstice d’hiver était considéré comme un moment de renaissance. Le dieu solaire, souvent représenté comme un jeune homme, était célébré lors de cette période, signalant le retour de la lumière après les longs mois d’obscurité. Les Celtes allumaient des feux de joie pour chasser les ténèbres et inviter la lumière à revenir.
Yule est un moment de joie, de célébration mais aussi de réflexion et de gratitude. Tout en étant en lien avec le rythme des saisons, il est temps de se tourner profondément vers notre monde intérieur, comme la Terre et la Nature qui se mettent en sommeil. Associé au repos et à l’introspection, ce moment de l’année nous invite à :
ralentir
s’ancrer
se recentrer sur soi-même et ses priorités.
respirer
sentir l’énergie qui remonte de la Terre
faire le bilan des mois écoulés.
accueillir la lumière symbolisant l’espoir et les nouveaux départs.
poser des intentions positives pour l’année à venir
faire une « prière » / une demande en allumant une bougie
Symbolique /rituels
Dans la tradition celtique, la célébration de Yule se faisait autour d’un feu, pour fêter le retour de la lumière, du soleil avec les jours qui vont commencer à s’allonger.
Brûler la bûche : elle était choisie pendant l’année, suffisamment assez grosse pour tenir toute la nuit dans le foyer, pour un heureux présage. Avant elle était décorée et gravée de dessins. Ensuite ses cendres étaient récoltées pour être dispersées autour des maisons en guise de protection.
Décorer des arbres : les arbres étaient décorés avec des couleurs, des bougies et les symboles des astres (lune, étoiles, soleil…) pour représenter les âmes des personnes décédées. Des offrandes étaient déposées au pied de ces arbres colorés.
Allumer des bougies : des bougies étaient allumées pour honorer la lumière intérieure et fêter le retour de la lumière du soleil dans le ciel.
Fabriquer des couronnes : la forme circulaire symbole du TOUT, de l’éternité, du cycle, du recommencement et de la roue de l’année. Souvent réalisées en houx ou en gui , chacune des ces plantes ayant un symbole important. Le houx considéré comme un signe de protection et le gui , plante immortelle qui résiste au froid et messagère des dieux.
Le Père de l’hiver : est un dieu cornu, mi cerf, dieu de la Nature, des forêts, des animaux, accompagnés d’elfes et de lutins.
La reine de l’hiver : la déesse du solstice, « Nuit de la Mère », met au monde le soleil renaissant. C’est une déesse de la fertilité, de la prospérité, de la famille. Elle se transforme en biche blanche.
Voici une méditation pour célébrer le solstice d’hiver :
A l’approche de la nuit la plus longue, dans les profondeurs de l’hiver, nous allons donc nous centrer sur nous même, tout comme l’énergie des arbres ; nous allons descendre au plus profond de nos racines, un moment privilégié à soi.
